Publié dans Société

« Ma thèse en 180 secondes » - Nasolo Razafindramaso qualifiée en finale internationale 

Publié le mardi, 19 août 2025

Nasolo Razafindramaso représentera Madagascar en tant que finaliste international du concours « Ma thèse en 180 secondes » (MT 180). Doctorante en agro-management à l’université d’Antananarivo, elle est la lauréate nationale 2025 de ce concours. La jeune femme défendra son projet, le 2 octobre 2025 à Bucarest, en Roumanie. Son projet de thèse s’intitule « L’agro-industrie, passage obligé pour le développement local ». Ce dernier porte sur la valorisation de la patate douce et vise à renforcer la souveraineté alimentaire du pays.

En parallèle, Nasolo enseigne à l’Institut de formation des enseignants à Madagascar (IFEM) et participe à des actions de vulgarisation scientifique afin de rendre ses recherches accessibles au grand public. A Bucarest, elle sera accompagnée par Domoina Radaniela, doctorante en génie civil à l’université des Mascareignes, située à l’île Maurice. Sa thèse porte sur les sols mauriciens pour fabriquer des blocs de terre comprimée stabilisée, une technique durable adaptée aux matériaux locaux. Son travail contribue à la construction durable et s’inscrit dans les objectifs de développement durable et d’économie circulaire.

Echanges scientifiques

La finale internationale rassemblera 15 jeunes chercheurs, sélectionnés parmi les 21 lauréats nationaux selon l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF). Chaque participant disposera de trois minutes pour présenter son projet devant un jury international et le public. La sélection intermédiaire s’est tenue le 8 juillet 2025 à Paris (France).

Depuis 21 ans, le concours « Ma thèse en 180 secondes » permet aux doctorants de présenter leurs travaux de manière claire, concise et simple. Les éditions nationales, organisées par l’AUF, exposent des projets de recherche innovants et leur donnent une visibilité internationale. La finale se déroulera à l’université de sciences agronomiques et de médecine vétérinaire de Bucarest. Ces deux femmes représenteront fièrement Madagascar, ainsi que les Régions Afrique australe et océan Indien, tout en partageant leurs recherches avec le monde.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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